Valeur ajoutée

Description

Le XXI siècle accroît les attentes, la concurrence le besoin de se comparer, de savoir où on en est. D’où la volonté de mesurer sa valeur, ses atouts ! C’est l’intérêt de la valeur ajoutée.

La valeur est ce que représente un objet susceptible d’être échangé, vendu, partagé en termes quantitatifs, financiers, qualitatifs, symboliques.… En économie, C’est l’importance quantitative, qualitative, financière, symbolique… tangible ou subjective, qu’une partie intéressée accorde à un produit ou services susceptible d’être échangé, acheté, vendu…

La chaîne de valeur d’un organisme (notion développée par Michael Porter) est l’enchaînement des activités (principales et de soutien) transformant des entrées (achats de matières premières, biens, équipements, consommations, salaires…) en sorties ( biens et services produits, ventes…) attendues par les parties intéressées, visant à construire son avantage concurrentiel.

La valeur ajoutée est le supplément de valeur qu’un organisme apporte aux biens et services. Elle se définit comme l’accroissement global de valeur réalisée et mesure la valeur économique, ajoutée par les activités. Elle permet d’augmenter les marges et réduire les coûts, ce qui permet une meilleure allocation des ressources et conduit à développer ses avantages concurrentiels.

Maximiser la valeur ajoutée a pour finalité d’aider une entreprise à augmenter ses marges en réduisant le coût des différentes activités de la chaîne de valeur ou en la modifiant, permettant ainsi de décider en conséquence de l’allocation de ses ressources pour développer ses avantages concurrentiels. Cela passe par cinq étapes :

1. identifier les activités.. en analysant la chaîne d’approvisionnement globale, les flux physiques, financiers, informationnels et de gestion des besoins. Bien Estimer les besoins et attentes est vital pour garantir la satisfaction. On distingue différents types de besoins, qui gèrent diverses satisfactions, impactant la valeur ajoutée.

2. mesurer la valeur ajoutée avec différents moyens : les gaspillages, les ratios financiers, la satisfaction, le coût total de possession. On peut utilement utiliser la méthode Deuxième pratique, l’analyse de la valeur, méthode de compétitivité visant la satisfaction des utilisateurs, déroulée en sept phases. On peut aussi s’aider de normes (NF X50-152; NF EN 1325….)Et aussi les ratios comptables. On a la définition même de la valeur ajoutée, la valeur comptable, le taux de valeur ajoutée, le taux de rendement des capitaux investis, le ratio de productivité.

3. se benchmarker c’est à dire comparer la valeur sur la base de critères objectifs entre divers organismes. Pour ce faire, on définit la cible, on collecte les informations et on les consolide.

4. optimiser la valeur en comparant la valeur mesurée à la valeur cible déterminée après benchmark. Optimisation selon trois axes : résultats, ressources et compétences. Le Lean Management peut aussi y contribuer (maîtrise du terrain de jeu, voix du client, gestion de la performance, contribution à l’atteinte de la performance , alignement sur les actions quotidiennes, résolution de problèmes, pilotage du plan de progrès)

5. partagée équitablement la valeur ajoutée générée par les activités avec l’ensemble des parties intéressées.

Une clé importante du succès est l’implication et mobilisation de tous les acteurs sur cinq dimensions : pionnier de nouvelles valeurs gestionnaire, guide dirigeant… et gardien de la culture et valeurs… Présents à tous les niveaux de la chaîne de valeur et de la production de valeur ajoutée, ils doivent en récupérer la part qui leur revient !

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Formation, diagnostic, accompagnement (beeznet)